The New Yorker par Pauline Kael
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The New Yorker par Pauline Kael
Arizona Junior est une comédie burlesque autour d’un couple qui ne recule devant aucune loufoquerie pour se procurer l’enfant qui donnera un sens à leur vie. Quoi de plus romantique que de kidnapper un nourrisson ? (…) Bienvenue chez les ploucs du Sud dans toute leur splendeur. Véritable satire surréaliste, le film semble sortir de nulle part. Hi et Ed vivent dans un mobile home aux pièces gigantesques –Sergio Leone aurait pu s’en servir comme décor– au beau milieu d’un camping-caravaning à Tempe, dans l’Arizona, à l’orée d’un désert plus pop art que nature. Les cactus au 2e plan sentent le plastique et tout est de guingois, sous une lumière fluorescente digne d’un super marché ouvert la nuit. Joel et Ethan Coen se révèlent encore une fois en dialoguistes hors-pair, avec un don pour le parler de la banlieue rurale. Les personnages s’expriment dans un argot pompeux sur fond de banjo et parfois même, de tyrolienne ! Le rythme est un peu chaotique et les plans s’enchaînent comme dans une bande dessinée, passant d’un gag à l’autre pour rebondir quand on pense pouvoir souffler. Arizona Junior n’est pas un chef-d’œuvre, mais il séduit par son exubérance. Les couchers de soleil sont éclatants de peinture fraîche, on se croirait le jour de l’ouverture de la fête foraine.
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